"Recenser, encourager, accompagner et diffuser les initiatives et les innovations pédagogiques afin de faire évoluer les pratiques pédagogiques ordinaires"
Cet article s’inscrit dans la continuité de la recherche exposée à TICE 2010[1] sur l’insertion d’un dispositif TICE dans l’enseignement et la formation. Cette communication présentait l’étude théorique d’un travail finalisé[2] en 2011. Une des conclusions de cette recherche insiste sur les limites de l’insertion d’un dispositif si celle-ci est basée sur « l’énovation » [Gélinas et Fortin, 1996], processus qui se traduit par une stratégie de changement émergent et pragmatique. Si ce processus n’est pas encouragé, accompagné et relayé par l’institution, afin qu’il se transforme en stratégie institutionnelle globale, l’insertion du dispositif peut se heurter à des difficultés traduites par des incertitudes ressenties par les acteurs, les enseignants et les apprenants.
Cet article s’inscrit dans la continuité de la recherche exposée à TICE 2010[1] sur l’insertion d’un dispositif TICE dans l’enseignement et la formation. Cette communication présentait l’étude théorique d’un travail finalisé[2] en 2011. Une des conclusions de cette recherche insiste sur les limites de l’insertion d’un dispositif si celle-ci est basée sur « l’énovation » [Gélinas et Fortin, 1996], processus qui se traduit par une stratégie de changement émergent et pragmatique. Si ce processus n’est pas encouragé, accompagné et relayé par l’institution, afin qu’il se transforme en stratégie institutionnelle globale, l’insertion du dispositif peut se heurter à des difficultés traduites par des incertitudes ressenties par les acteurs, les enseignants et les apprenants.
Ces incertitudes ne sont pas clairement exprimées, elles doivent être détectées. Elles se manifestent par différents signaux qu’il est nécessaire d’identifier et de décoder avant qu’elles ne se transforment en freins à l’innovation. Ces freins, ces points de blocage, représentent les limites du processus d’énovation dans lequel, selon Gélinas et Fortin, « …les acteurs sont au centre du processus, à la base de son organisation… ». Or, si ces acteurs, les enseignants, sont trop peu nombreux à s’engager réellement, ils n’auront ni le poids ni les moyens nécessaires d’étendre l’insertion de nouveaux usages pédagogiques et technologiques à l’ensemble de la communauté enseignante. Pour sortir de cette situation et faire migrer ce dispositif, dans un premier temps, vers l’état dit «la tête de pont », avant de pouvoir le transformer en « pratique ancrée » [Charlier, Bonamy et Saunders, 2002], l’institution a un rôle à jouer et doit apporter des réponses aux attentes des enseignants en adoptant une stratégie démontrant ses engagements et ses orientations clairs envers l’innovation pédagogique. Cette stratégie a pour buts d’améliorer l’appropriation par les enseignants et d’augmenter leur engagement envers ces nouvelles pratiques et ces nouveaux usages. Un des rôles de l’institution est alors de les encourager dans cette nouvelle voie, de valoriser leurs développements et d’accompagner le changement.
[2] « Insertion d’un dispositif d’enseignement basé sur les TIC, une approche systémique afin de favoriser le passage de l’intentionnel vers l’opérationnel », Thèse de doctorat en Sciences de l’Education, André Guyomar, 2011
Auteur : A.Guyomar - Avril 2012
Ci-dessous, une présentation rapide du projet aux enseignants de Télécom Bretagne le 7 février 2013
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